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Hommage à Maurice-Louis Branger (crédit) |
Petit intermède avant la suite de la biographie d'August Macke
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Photo de Maurice-Louis Branger - Calendrier 2014 |
Claude, une aminaute parisienne de naissance à laquelle je dédie ce billet, a récemment publié la photo ci-dessus. Quand je l'ai vue, cette photo m'a également interpellée.
Claude vous le dira elle-même, mais je suppose que la première raison qui a motivé son coup de cœur vient du fait qu'il s'agit d'une vue ancienne de Paris, plus proche de ses souvenirs d'enfance que les photos du Paris contemporain. Les vêtements à la mode des années 1920 y sont peut-être aussi pour quelque chose.
Pour ma part, j'ai au moins une photo de ma mère (ou de sa sœur, il faudrait que je vérifie) habillée et coiffée de la sorte. Oui, même si la chose vous parait bizarre, ma mère avait vingt-cinq ans en 1925.
Et, comme Claude (même si je n'ai jamais habité à Paris) j'aime cette ville. J'ai découvert Paris très jeune (j'avais quatre ans) lors d'un voyage en compagnie de mes parents qui étaient "montés"à la capitale en 1955 pour aller voir ma sœur qui y poursuivait ses études supérieures. Et une autre fois aussi, à peu près à la même époque, pour aller voir mon parrain.
Pour en revenir au café de la photo publiée dernièrement par Claude, deux jours après sa publication Claude ajoute un petit mot à la suite de son Arbre à noix« Rien à voir avec mes noix de coco, mais je crois avoir trouvé où a été prise la photo de mon post "au bistro", il se pourrait que ce soit au Café de Flore à Paris. Elle aurait été prise vers 1925 par Maurice-Louis Branger (1874-1950).»
Curieuse comme je suis, j'avais déjà déniché les deux photos de Maurice-Louis Branger (ci-dessus et ci-dessous).
Claude avait raison, il s'agit bien d'une photographie de Maurice-Louis Branger (notice biographique ici).
Comme Claude, je m'étais demandée où peut bien se situer le café en question. Or, après de nombreuses investigations, je n'avais rien trouvé de précis. Si ce n'est que le café de la photo du calendrier de Claude n'était pas un café de grand renom. Et que ce n'est pas celui de Flore, ni tout autre café rendu célèbre par sa clientèle littéraire.
Et puis, coup de chance (ou fruit de ma persévérance) je trouve deux autres photos des deux élégantes du café mis en boîte par ML Branger
Vous avez peut-être remarqué que sur les photos au jardin des Tuileries nos deux élégantes de 1925 portent exactement les mêmes vêtements que pour leurs photos au mystérieux café "H.RENAUD".
Une déduction s'impose alors : les photos du café et celles du jardin ont été prise le même jour et sans doute dans la même demi-journée. Il est donc permis d'imaginer que le café en question ne devait pas se trouver bien loin des Tuileries. D'autant plus que l'agence du photographe était située tout près du jardin, au n°5 de la rue Cambon, autrement dit à 500 mètres du bassin des Tuileries. J'imagine que ML Branger aura invité les deux jeunes femmes à la terrasse d'un café du quartier où il avait son agence et ses habitudes.
Parmi les photos de cette époque disponibles sur la toile, pour l'instant je n'ai trouvé qu'un seul café dans le périmètre de l'agence Branger.
Le numéro de téléphone indiqué sur la vitrine de la photo de Branger est 25. Sur celle de René-Jacques (ci-dessus) c'est 28-21. Je ne sais pas si les numéros de téléphone des années 20 fonctionnaient comme de nos jours : les numéros situés dans un même périmètre géographique formant des séries. Dans ce cas, il est possible que le mystérieux café de nos deux parisiennes ait été situé rue de la Verrerie, pourquoi pas ici ?..
Pour finir, j'ai découvert deux tableaux d'un peintre russe contemporain dont le grand-père était photographe correspondant de guerre, ce qui expliquerait que son petit-fils ait eu connaissance des photos de Maurice-Louis Branger...
En dehors de ses "peintures rétro", je n'aime pas du tout ce que peint cet artiste russe !
Au fait, si par hasard quelqu'un(e) avait des informations permettant d'identifier le mystérieux café photographié par Maurice-Louis Branger aux alentours de 1925, je l'invite vivement à les communiquer dans les "échos" au bas de ce billet afin que je puisse les ajouter ici.
Claude vous le dira elle-même, mais je suppose que la première raison qui a motivé son coup de cœur vient du fait qu'il s'agit d'une vue ancienne de Paris, plus proche de ses souvenirs d'enfance que les photos du Paris contemporain. Les vêtements à la mode des années 1920 y sont peut-être aussi pour quelque chose.
Pour ma part, j'ai au moins une photo de ma mère (ou de sa sœur, il faudrait que je vérifie) habillée et coiffée de la sorte. Oui, même si la chose vous parait bizarre, ma mère avait vingt-cinq ans en 1925.
Et, comme Claude (même si je n'ai jamais habité à Paris) j'aime cette ville. J'ai découvert Paris très jeune (j'avais quatre ans) lors d'un voyage en compagnie de mes parents qui étaient "montés"à la capitale en 1955 pour aller voir ma sœur qui y poursuivait ses études supérieures. Et une autre fois aussi, à peu près à la même époque, pour aller voir mon parrain.
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Parisiennes à la terrasse d'un café vers 1925 photographie de Maurice-Louis Branger (crédit photo) |
Pour en revenir au café de la photo publiée dernièrement par Claude, deux jours après sa publication Claude ajoute un petit mot à la suite de son Arbre à noix« Rien à voir avec mes noix de coco, mais je crois avoir trouvé où a été prise la photo de mon post "au bistro", il se pourrait que ce soit au Café de Flore à Paris. Elle aurait été prise vers 1925 par Maurice-Louis Branger (1874-1950).»
Curieuse comme je suis, j'avais déjà déniché les deux photos de Maurice-Louis Branger (ci-dessus et ci-dessous).
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Jeunes femmes à la terrasse d'un café. Paris, vers 1925 photographie de Maurice-Louis Branger (crédit photo) |
Claude avait raison, il s'agit bien d'une photographie de Maurice-Louis Branger (notice biographique ici).
Comme Claude, je m'étais demandée où peut bien se situer le café en question. Or, après de nombreuses investigations, je n'avais rien trouvé de précis. Si ce n'est que le café de la photo du calendrier de Claude n'était pas un café de grand renom. Et que ce n'est pas celui de Flore, ni tout autre café rendu célèbre par sa clientèle littéraire.
Et puis, coup de chance (ou fruit de ma persévérance) je trouve deux autres photos des deux élégantes du café mis en boîte par ML Branger
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Paris. Bassin des Tuileries. Vers 1925 photographie de Maurice-Louis Branger (crédit photo) |
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Jeunes femmes au bassin du jardin des Tuileries. Paris (Ier arr.), vers 1925 photographie de Maurice-Louis Branger (crédit photo) |
Vous avez peut-être remarqué que sur les photos au jardin des Tuileries nos deux élégantes de 1925 portent exactement les mêmes vêtements que pour leurs photos au mystérieux café "H.RENAUD".
Une déduction s'impose alors : les photos du café et celles du jardin ont été prise le même jour et sans doute dans la même demi-journée. Il est donc permis d'imaginer que le café en question ne devait pas se trouver bien loin des Tuileries. D'autant plus que l'agence du photographe était située tout près du jardin, au n°5 de la rue Cambon, autrement dit à 500 mètres du bassin des Tuileries. J'imagine que ML Branger aura invité les deux jeunes femmes à la terrasse d'un café du quartier où il avait son agence et ses habitudes.
Parmi les photos de cette époque disponibles sur la toile, pour l'instant je n'ai trouvé qu'un seul café dans le périmètre de l'agence Branger.
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Rue de la Verrerie, Paris 1932 photographie de René Giton ( ) dit René-Jacques (crédit photo) |
Le numéro de téléphone indiqué sur la vitrine de la photo de Branger est 25. Sur celle de René-Jacques (ci-dessus) c'est 28-21. Je ne sais pas si les numéros de téléphone des années 20 fonctionnaient comme de nos jours : les numéros situés dans un même périmètre géographique formant des séries. Dans ce cas, il est possible que le mystérieux café de nos deux parisiennes ait été situé rue de la Verrerie, pourquoi pas ici ?..
Pour finir, j'ai découvert deux tableaux d'un peintre russe contemporain dont le grand-père était photographe correspondant de guerre, ce qui expliquerait que son petit-fils ait eu connaissance des photos de Maurice-Louis Branger...
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Café matinal 1 Денис Евтихиев (Denis Evtikhiev) - E. Denis 2008 |
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Café matinal 2 Денис Евтихиев (Denis Evtikhiev) - E. Denis 2008 |
En dehors de ses "peintures rétro", je n'aime pas du tout ce que peint cet artiste russe !
Au fait, si par hasard quelqu'un(e) avait des informations permettant d'identifier le mystérieux café photographié par Maurice-Louis Branger aux alentours de 1925, je l'invite vivement à les communiquer dans les "échos" au bas de ce billet afin que je puisse les ajouter ici.
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2015